Conseils de quartier

NOS ENGAGEMENTS

  • tous les conseils consultatifs, et plus spécialement les conseils de quartier, seront tenus informés en priorité des projets en cours, sans qu’il leur soit jamais opposé une concertation spécifique dans des instances plus ou moins officielles
  • toute réunion fera l’objet de compte rendu écrit disponible aux élus (majoritaires et d’opposition) et membres des conseils consultatifs, selon une charge de déontologie et de confidentialité.

Le bon fonctionnement des Comités de Quartier n’est pas une question de procédures mais d’état d’esprit de la municipalité.

La relation entre la municipalité et les citoyens qui s’investissent dans les conseils de quartier doit être sur un mode collaboratif et non antagoniste comme actuellement.

Ceci nécessite de la clarté dans la définition des rôles respectifs : les élus (y compris ceux d’opposition) définissent le cadre général du projet, le présentent aux conseils de quartier, récolte leurs avis et finalisent le projet-cadre, document qui fixe les principes essentiels mais laisse beaucoup de liberté dans le choix des solutions qui seront retenues.

Le travail de concertation se poursuit pour aboutir au cahier des charges qui sera le document de travail pour les équipes municipales et les éventuels fournisseurs : c’est à ce moment que sont vraiment opérés les choix et c’est donc dans cette phase que la concertation doit être la plus large et participative.

Les conseils de quartiers auront aussi la charge de faire remonter tous les dysfonctionnements qu’ils constatent. Comme c’était le cas dans les années 2000, un tableau de tous les dysfonctionnements sera tenu par l’administration communale et communiqué à chaque session du comité de quartier pour suivi d’avancement des solutions.

Le troisième temps du conseil de quartier est les projets locaux qu’il proposera avec un pré-projet-cadre par un groupe de travail en son sein. Si le projet est retenu il suivra le même circuit que les projets municipaux.

Participation citoyenne et concertation

En la matière il y a deux erreurs à ne pas commettre et pourtant elles sont commises régulièrement depuis des décennies (et risquent fort de perdurer sans une ligne politique claire et forte) : communiquer trop tard dans l’avancement des projets, lancer des « concertations » alors qu’il n’y a pas encore de projet.

Concertation sur les projets

Il est fondamental que la concertation ait lieu dans la phase où on conçoit le projet et non quand tout est bouclé comme c’est trop souvent le cas actuellement.

Idéalement on doit commencer la concertation dès que le projet est suffisamment ciblé pour en connaître les contours.

Toutes les réunions doivent donner lieu à un compte rendu synthétique.

Au final de la concertation préalable, s’il n’y a pas unanimité sur une solution, on s’efforcera d’expliciter 2 ou 3 options alternatives, en listant les avantages et inconvénients de chacune. Ensuite on évaluera la charge financière et les délais (de façon approximative, juste pour se donner un ordre de grandeur) avant de procéder à un choix, d’abord consultatif par les membres du groupe de projet et les personnes impliquées dans la concertation, puis définitif par le conseil municipal.

Lancer des concertations uniquement quand il y a un « projet de projet »

Il est inutile et même pénalisant de lancer des concertations si on n’a pas l’idée d’un projet.

En revanche, on peut envisager des concertations préalables dès qu’on sait un peu ce qu’on souhaite faire, surtout en termes d’avantages attendus (sans oublier les inconvénients potentiels). La première étape, exploratoire, visera avant tout à valider les objectifs et évaluer grossièrement les moyens humains et financiers nécessaires.

Au vu de cette évaluation préalable, on sera en mesure de décider si on poursuit poursuit l’idée, lareporte ou l’abandonne. Car il est inutile de poursuivre si les objectifs semblent trop faibles ou les coûts trop élevés.

Prise en compte des idées citoyennes

Redynamiser le fonctionnement des conseils et des bureaux de quartier afin de prendre en compte réellement les propositions des habitants pour améliorer leur cadre de vie.

S’il s’agit de projets importants, le conseil de quartier (ou autre comité consultatif) rédigera une note d’intention afin que le projet puisse prendre rang dans les projets municipaux.